Le relayage vise, en cas d’absence de l’aidant, à restreindre l’ampleur et les effets des changements d’habitude de la personne en perte d’autonomie qui reste à son domicile. Afin d’offrir un réel bénéfice à l’aidant, le relayage se déroulera sur au moins deux jours et une nuit, soit 36 heures.
Il ne remplacera pas les services déjà mis en place au domicile. Par exemple, si un portage de repas est organisé en temps normal, il sera maintenu durant le temps du relayage ; à contrario, si l’aidant préparait les repas, ils seraient pris en charge par le relayeur.
Les plus-values par rapport aux dispositifs existants sont multiples :
- Créer une relation de confiance et de coopération avec l’aidant ;
- Apporter une solution nouvelle à l’aidant qui souhaite passer une nuit à l’extérieur de son domicile ;
- Créer un lien rassurant avec la personne en perte d’autonomie pendant le répit, la relayeuse agissant comme un « représentant » du parent. Elle s’inscrit dans la continuité du lien d’attachement aidant-aidé ;
- Prendre en compte l’individualisation du prendre soin (« un pour un », 24h/24, au domicile, suivi des habitudes de vie, des rythmes et goûts de la personne aidée) ;
- Proposer une pratique qui reprend les activités de l’aidant tout en y ajoutant l’expérience et le savoir-faire du professionnel.
Tarifs
Combien ça coûte ?
Le coût de la prestation pour 36 heures s’élèverait à 1030 €.
Celle-ci est bien évidement modulable, sans être inférieur à 24 heures.
Afin d’expérimenter ce dispositif dans le Sud Alsace, il est proposé de diviser le cout de la prestation à part égale, entre le bénéficiaire, et le conseil départemental 68, soit 515 € pour 36 heures de relayage.
À cela pourra également s'appliquer une réduction ou crédit d’impôts, soit 257,50 €.
